Sébastien Brun, Ar Ker

Ker est un préfixe régional signifiant à l’origine endroit fortifié, château fort, citadelle, puis village et finalement lieu habité.
Ces différences d’interprétations, riches en notions fractales, évoquent à la fois l’ouverture et le repli, l’espace intime et l’espace public, le rempart, l’accueil et la distorsion des perceptions.
Ar Ker est un projet solo porté par Sébastien Brun. Issu des mathématiques, du rock et des musiques d’écriture contemporaine Sébastien Brun est un activiste musical. Batteur, compositeur et producteur, il navigue entre performances numériques, improvisation libre, musique contemporaine et electronica. L’électronique prend naturellement, au sein de son instrument étendu, une place importante, alliant des textures acoustiques et traitements électroniques à un jeu de batterie rugueux et singulier.
Sébastien Brun travaille sur la répétition, les empilements, les superpositions, la distorsion du temps, les différentes d’échelles de perception (transes traditionnelles, les rythmes euclidiens, le micro-time, le soundfield recording…)
Il s’interroge également sur la place du corps et la notion d’espace dans la musique et collabore ainsi avec le théâtre performatif, la danse contemporaine et le cirque. tout est performance, l’écriture, sa conception, son exécution, la manière dont on donne à la voir et à la percevoir.
Sébastien Brun se consacre principalement à ses projets (Parquet, Ar Ker, Luxus, Horns, Brut & Tremblant…) ainsi qu’au label Carton Records (Jeanne Added, Magnetic Ensemble, Mazalda, Irène, Julien Desprez…) mais continue son activité d’interprète avec Frédérick Galiay, Vincent Courtois ou Joce Mienniel.

Sébastien Brun – Batterie et électroniques

Crédit photo : Toine