MAZALDA

Crédit photo : Sofi Nalder

En concert le Vendredi 5 Juillet 2024 – 23h • Derrière l’Atelier 231 (entrée par le 171, rue Vincent Auriol / Sotteville-lès-Rouen) • Buvette et restauration sur place
Billetterie (pour la soirée : 15€ Soutien/10€ Adultes/8€ Réduit /5€ Enfants et Solidaire)

Actif depuis 2001, et révélé au grand public aux côtés du chanteur de raï algérien Sofiane Saidi en 2018, avec un album commun et une tournée internationale, le groupe Mazalda revient avec un nouvel album ‘Special Key’, paru le 26 mai 2023.

Mazalda – composé de musiciens aguerris venus d’un éventail vertigineux de styles et de scènes varié.e.s – a émergé comme un groupe qui se plaît habilement et de manière inspirante à briser les cloisonnements culturels inutiles grâce à des textures complexes et à des arrangements spectaculairement raffinés. Évoquant les ambiances de discothèques en sueur et de cabarets hantés, Mazalda est propulsé par une précision virtuose mais également par un talent subtil et touchant pour s’imprégner de la musique de presque toutes les époques contemporaines et de tous les milieux urbains. Avec cette incursion, beaucoup moins teintée de latin, de balkan et de jazz que des œuvres antérieures (comme le claquant ‘Turbo Clap’), une touche nord-africaine / méditerranéenne orientale a été mise en avant. Peut-être que sa collaboration avec Sofiane Saidi sur le disque stellaire ‘El Ndjoum’ – et son accompagnement lors d’une tournée en Algérie, où un public captivé a exalté les grands théâtres de Constantine, Oran, Sidi Bel Abbes et Alger – a marqué un tournant.

Le son de Mazalda, sur fond de funk prog tropicale synthétique, est marqué par la présence solide et cohérente d’éléments magiques tels que l’elektrobağlama, avec son ton clair et déphasé tout droit sorti d’un pavillon de Maltepe; les percussions live magistrales superposées à des textures de breakbeats, de claptraps et de boîtes à rythmes; l’électro et les claviers, de la synthé-basse rétro-futuriste aux intonations de maqam arabe jusqu’aux ambiances pétillantes et lo-fi d’orgue électrique rappelant quelques sonorités de Mogadiscio au Koweït.

Stéphane Cezard – Saz électrique
Adrien Spirli – Synthés basse
Hadrien dos Santos – Batterie
Lucas Spirli – Synthés